Dans les médias
À propos de La naissance d'Agathe
« Sur le ton de la confidence, au plus près d’une intimité sans filtre, pulsante et émouvante, la narration s’offre parfois un pas de côté pour commenter la complexité des sentiments et le contexte où ils sont mis en scène. […]
Les courts chapitres alternent entre réminiscences et incursions dans le quotidien de la maternité, dans un chassé-croisé libéré de la chronologie des événements. Cette structure insuffle un dynamisme au récit, et accompagne l’ouverture des ornières qui enserrent tabous et traumas, signifiant avec justesse que leur affranchissement est graduel. »
Les courts chapitres alternent entre réminiscences et incursions dans le quotidien de la maternité, dans un chassé-croisé libéré de la chronologie des événements. Cette structure insuffle un dynamisme au récit, et accompagne l’ouverture des ornières qui enserrent tabous et traumas, signifiant avec justesse que leur affranchissement est graduel. »
Yannick Marcoux, Le Devoir
« Comment prendre soin d’un enfant dans le monde actuel ? Comment réparer, aimer ? Un livre sur le doute, la peur et le désarroi face à la fragilité des êtres. July Giguère s’interroge sur le vivant et comment en prendre soin. Un livre subtil, magnifiquement écrit. Profond et lumineux. Un remède à la grisaille. »
Karine Rosso, Il restera toujours la culture
À propos d'Et nous ne parlerons plus d'hier
« Et nous ne parlerons plus d’hier décrit les routes séparées d’un père et de sa fille. Un père qui a fui sa famille, sa fille qui cherche à retrouver le bonheur perdu. Mais les deux resteront irréconciliables. Un roman au "je" et au "tu" [dans lequel] July Giguère réussit habilement à nous faire sentir le vertige de la réalité. Pas un mot ne dépasse ou ne manque. »
Mario Cloutier, La Presse
« C’est en vivant à son tour cette errance américaine […] que la narratrice [d’Et nous ne parlerons plus d’hier] parvient à se guérir et à cicatriser cette blessure de l’origine et à faire d’un drame au départ romanesque à souhait un récit poétique d’une beauté poignante. »
Étienne Beaulieu, « L'Amérique aux quatre vents »,
Cahiers littéraires Contre-jour, n° 45, Printemps-Été 2018
Cahiers littéraires Contre-jour, n° 45, Printemps-Été 2018
À propos de Rouge – presque noire
« Les personnages de July Giguère, dans Rouge – presque noire, frôlent le désastre d'être, d'être regardés et tués par ce regard même. Au détour des textes surgissent des scènes à peine supportables, comme celle de la vieille femme maltraitée par celle qui la veut nue devant elle, ou celle de l'enfant que le père oblige à tuer son chien en lui mettant un tuyau d'arrosage dans la gueule. Force tranquille, assumée jusqu'à l'os des mots, tellement qu'on en reste bouche bée, conscient du talent de cette jeune auteure qui nous offre ce premier livre avec assurance. […] Rouge - presque noire, voilà ce que serait la vie au moment de l'amour, des petits massacres quotidiens, des désirs inassouvis, passant sous l'œil désirant des autres. Ce premier livre n'est que le premier mot d'une œuvre dont on est assuré qu'elle sera importante. »
Hugues Corriveau, Le Devoir
« Quel bonheur de tomber sur un de ces trop rares livres capables de changer ma façon de voir le monde […]. [A]vec ses "mots qui tremblent / muets dans [s]a voix" et sa prose qui coule […] comme le sang d’une vieille blessure[, la poète réussi[t à] faire ressentir aux lecteurs toute la fragilité, la cruauté et la solitude qui habitent l’être humain […]. [C]ette nouvelle voix poétique qui prend forme est extrêmement mature – chose que l’on rencontre rarement dans un premier livre. »
Dominic Gagné, « Une nouvelle voix »,
Estuaire, n° 139, 2010
Estuaire, n° 139, 2010